Cette étude consacrée au « Calcul des indicateurs de richesse économique et de solidarité en Belgique » a été réalisée en partenariat avec le ministère fédéral de l’Économie.

Si le Produit intérieur brut (PIB) permet d’estimer la richesse économique et qu’il demeure un instrument privilégié pour mettre en évidence les tendances de court terme d’une économie, cet indicateur a ses limites quand il s’agit de mesurer une richesse socioéconomique compatible avec des objectifs de développement durable : en effet, il ne donne aucune place à la prise en compte de la nature des richesses produites ou détruites (physiques, humaines, naturelles ou sociales) et aucune place aux activités non génératrices de flux monétaires, soit à l’évolution du bien-être des générations futures et présentes. Or, la connaissance de cet état paraît essentielle dans la mesure où non seulement le développement humain est un objectif primordial dans une société démocratique mais également parce que croissance économique et développement durable sont largement tributaires l’un de l’autre.

Ainsi par l’enjeu, divers acteurs économiques, politiques et sociaux (le Conseil de l’Europe, l’OCDE, les Nations unies, ...) ont déjà ouvert la voie au développement d’indicateurs socioéconomiques et la Belgique devrait y prendre part de manière plus active. Une recherche sur trois ans permettrait dès lors de développer une analyse socioéconomique de la richesse et de participer à cette nouvelle vague, européenne et mondiale, d’indicateurs alternatifs au PIB.