Cette année, les Nations Unies ont choisi pour thème de l’Année internationale des coopératives : « Les coopératives construisent un monde meilleur ». Convaincue de leur rôle essentiel dans l’accélération de l’Agenda 2030, l’ONU réaffirme en 2025 son engagement en faveur des coopératives.
Les résultats d’une enquête iVox
Dans ce contexte, le Conseil national de la coopération a souhaité mesurer la perception des coopératives en Belgique. Une enquête iVox a donc été réalisée auprès de 1 000 répondant·e·s âgé·e·s de plus de 18 ans afin de mieux comprendre leur niveau de connaissance et leur rapport à ce modèle économique. Les résultats mettent en évidence un manque de connaissance généralisé : seul·e·s 36 % des Belges savent précisément ce qu’est une coopérative, tandis que 50 % en ont déjà entendu parler sans vraiment en comprendre le concept. Cette méconnaissance est particulièrement marquée chez deux publics : les jeunes et les femmes. Par ailleurs, la question de la visibilité des coopératives est également soulevée. La moitié des Belges estiment que celles-ci ne sont pas assez mises en avant, ce qui limite leur attractivité et leur reconnaissance. Pourtant, malgré ce déficit d’information, le potentiel de développement des coopératives reste prometteur, puisque près de deux Belges sur cinq envisagent de devenir coopérateur·ice·s.
Que peut-on en tirer ?
Ces résultats révèlent des enjeux majeurs pour renforcer l’impact des coopératives. Il apparaît essentiel d’intensifier les efforts de communication et de sensibilisation, notamment auprès des jeunes et des femmes. Une meilleure intégration des coopératives dans les programmes scolaires, dès le plus jeune âge, pourrait permettre de mieux faire connaître ce modèle et d’encourager l’engagement. De même, l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’économie sociale reste un défi. Si les femmes sont bien représentées dans ce secteur, elles occupent encore trop souvent des postes précaires et à temps partiel. Leur présence au sein des instances dirigeantes demeure insuffisante, alors qu’elle pourrait jouer un rôle clé dans la démocratisation et la visibilité des coopératives auprès d’un plus large public.
C’est dans cette optique que nous nous engageons avec le projet CAPSE, afin de promouvoir une plus grande égalité femmes-hommes dans les instances dirigeantes de l’économie sociale. En renforçant la place des femmes dans les décisions stratégiques et en améliorant la communication sur les coopératives, nous pouvons contribuer à leur essor et favoriser un modèle économique plus inclusif et durable.
Ensemble, œuvrons pour des coopératives plus visibles, plus inclusives et toujours plus porteuses d’un avenir solidaire !
